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Assurément, l'un des documents les plus irréfutables concernant l'origine de Madame Bovary, c'est cette lettre adressée le 23 juillet 1851 à Flaubert par Maxime Du Camp (un vieil ami), et où il lui demande :
« Que fais-tu ? Que décides-tu ? Que travailles-tu ? Qu'écris-tu ? As-tu pris un parti ? Est-ce toujours Don Juan ? Est-ce l'histoire de Mme Delamare qui est bien belle ? »
NB : Delamare était le nom qui, dans la réalité correspondait à Bovary, il y avait à Ry un officier de santé Delamare , (Docteur) une Madame Delamare, dont l'histoire tragique s'est déroulée au moindre détail près, telle que Flaubert la raconte.
Autre exemple de la fidélité de Flaubert à ses modèles, si l'on examine en détail chaque idée, chaque trait de caractère du pharmacien Homais, celui du roman, les envolées tonitruantes, philosophiques, les grandes idées humanitaires et de réformes, on les retrouves à l'identique chez le pharmacien Jouanne celui de la réalité.
Ci-dessous, une copie de la couverture des statuts d'une société créée par Jouanne, ainsi que du diplôme d'une médaille d'argent décerné à cette même société.
Lors de l'exposition universelle de Paris était remise une médaille d'argent à l'Unité fraternelle de Ry, société fondée à Ry le 1er mai 1855 à l'initiative de Monsieur Jouanne fils, pharmacien à Ry.
Le principal objectif de celui-ci était d'aider les sociétaires en cas de maladie, c'était ainsi un précurseur de la sécu.
Pour commémorer le cinquantenaire de cette société, un arbre de la mutualité fut planté face au pressoir du XVIIIe siècle, actuellement : Galerie Bovary musée
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