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Déjà, au tournant du XXe siècle le fait que Flaubert pour son roman se soit servi d'une histoire réelle, de personnage ayant réellement vécu, d'un fait divers s'étant passé à Ry, cela ne faisait aucun doute pour personne.
Des photographies avaient été prises, des cartes postales éditées : la vieille nourrice, le conducteur de la diligence, les différents lieux décrits par Flaubert...
Mais, comme bien souvent en de semblables circonstances, des intérêts commerciaux étaient nés, de nouveaux appétits étaient apparus, et quelques bourgs de la région s'étaient dits : « pourquoi pas nous ? ». De là une sorte de bataille–polémique autour du sujet : mais qui donc était Madame Bovary ?
Au sommet de cette bataille, un journaliste, René Vérard, écrivit un ouvrage parfaitement étayé par une quantité de documents officiels de multiples origines, et qui prouvait de manière irréfutable la vérité.
En fait, et semblable en ceci à Léonard de Vinci qui, devant un cadavre ouvert, dessinait chaque articulation, chaque tendon, chaque veine, de manière à pouvoir ensuite reconstituer le mécanisme qui permettait à la vie d'animer ce corps, de même Flaubert avait posé sur sa sellette, un bourg, et en particulier quelques uns des personnages qui y vivaient, et il en avait avec une minutie extrême, dépeint chaque trait de caractère, chaque action, de manière à pouvoir ensuite en expliquer l'évolution vers un dénouement inéluctable.
Cet ouvrage : « Ry, pays de Madame Bovary », de René Vérard, fut publié en 1980 par la Galerie Bovary (vente exclusive à la Galerie), et bien sûr, tous les documents sur lesquels il s'appuie sont exposés dans la galerie sous forme de fac simile.
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